Le Mavic Air 2 offre un mélange de caractéristiques d’imagerie de qualité, de stabilité et de sécurité, et est selon nous le meilleur drone disponible actuellement dans cette gamme de prix.
Le Mavic Air de deuxième génération vient combler les nombreuses lacunes du Mavic de première génération que ce soit en matière d’autonomie en vol ou de qualité du signal. On apprécie ici les efforts consentis par DJI !
Le Mavic Air 2 est le modèle de milieu de gamme deuxième du genre dans la série de drones miniatures pliables de DJI. Grâce à sa conception, il peut être rangé dans la plupart des sacs d’appareils photo, et il ne lésine pas sur les caractéristiques de sécurité. Son appareil photo utilise un design Quad Bayer pour des photos nettes et détaillées et des vidéos HDR en 4K.
DJI Mavic Air 2
Si vous cherchez un drone bon marché, offrant de solides caractéristiques techniques et qui vous permettront de progresser rapidement, le Mavic Air 2 est le choix de notre rédaction.
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Nous avons utilisé l’édition standard lors de notre test. Celle-ci n’offre pas de sac de transport ni de batteries supplémentaires, mais il comprend tout ce dont vous avez besoin pour voler. En plus du drone, vous recevez une télécommande, une batterie et les câbles nécessaires pour connecter votre téléphone et charger le tout.
DJI annonce 34 minutes de vol sur une batterie complètement chargée, une augmentation significative par rapport au Mavic Air qui péchait dans ce domaine avec ses 21 minutes d’autonomie. Nos tests ont montré que l’autonomie réelle du Mavic Air 2 est relativement proche des 30 minutes, en supposant que vous ne voliez pas dans des conditions venteuses ou difficiles. Vous n’aurez ici aucun problème à voler pendant une bonne demi-heure, ce qui est vraiment appréciable.
Il existe un certain nombre de fonctions intégrées pour améliorer la sécurité en vol. Des capteurs avant et arrière détectent et évitent les obstacles – vous devez les activer depuis l’application. Un capteur orienté vers le bas (VPS DJI) permet de maintenir le drone en vol stationnaire lorsqu’il est au ras du sol et qu’il vole en intérieur, sans l’aide du GPS.
L’Air 2 est équipé de feux de signalisation pour améliorer la visibilité, et vous pouvez allumer une lumière sur son train d’atterrissage si vous avez du mal à le repérer en basse lumière. Les deux récepteurs GPS et GLONASS se mettent en marche automatiquement pour le vol à l’extérieur afin de maintenir le drone stable et de suivre sa position en vol.
Il suffit d’appuyer sur un bouton pour que l’Air 2 retourne à la maison. Une fonction « trouver mon drone » est également disponible pour enregistrer sa dernière position connue si vous devez enclencher un atterrissage d’urgence.
Design et premières impressions
Un design ultra portable


Le Mavic Air 2 est un peu plus grand que son prédécesseur, le Mavic Air, mais la différence n’est pas vraiment si flagrante selon nous. Avec ses dimensions de 180 × 97 × 84 mm (plié) et ses 570 grammes, il est assez portable pour trouver sa place au sein de la gamme de drones DJI Mavic et dans la plupart des sacs de photographes.
Le Air 2 possède une faible portée au sol, le drone est relativement bas. Vous ne pourrez peut-être pas décoller depuis une pelouse si l’herbe n’est pas fraîchement coupée, mais vous pouvez généralement trouver une parcelle de terre ou d’asphalte suffisamment plate pour effectuer votre décollage.
Nouvelle radiocommande
Une évolution pour la gamme Mavic
DJI est retourné à la planche à dessin pour la télécommande de l’Air 2. Elle a été complètement repensée, en supprimant l’écran LCD et en plaçant le système de fixation du smartphone sur le haut. Elle est un peu plus grande que sur le modèle précédent et est faite d’un plastique gris plutôt joli.

Elle se charge par USB-C et se connecte à votre téléphone par un court câble, rangé sur le haut du dispositif. Le câble Lightning pour les appareils iOS est installé par défaut, mais vous recevez également des câbles micro USB et USB-C dans la boîte DJI.
Les boutons traditionnels DJI sont tout présents pour allumer et éteindre le drone ainsi qu’activer le fameux retour à la maison. Vous disposez d’une touche Fn programmable à gauche et d’une autre pour basculer du mode photo au mode vidéo à droite.
Il y a un interrupteur à bascule pour changer de mode de vol. Vous voudrez utiliser le mode Normal ou le mode Sport qui est disponible si vous avez besoin de voler plus vite. La détection d’obstacles est toutefois désactivée en mode Sport. Le mode trépied fait le contraire : il permet de déplacer le drone très lentement, ce qui est idéal pour des plans cinématiques, statiques ou pour la photo.

La télécommande comporte également des commandes de base pour l’appareil photo. Vous trouverez la molette de contrôle sur le dessus à gauche ; elle permet de contrôler la nacelle et d’incliner la caméra de haut en bas. Le bouton Enregistrement se trouve sur le haut à droite ; utilisez-le pour prendre une image ou lancer une vidéo à partir de la télécommande. Si vous préférez contrôler l’enregistrement via l’application, vous pouvez également le faire via le bouton dédié.
La télécommande n’est pas équipée des fameuses antennes réglables qui équipent de nombreuses autres télécommandes de drones DJI. La connexion est vraiment solide entre le drone et la télécommande, même lorsque nous volions aux limites de la portée visuelle dans un environnement suburbain. La qualité du signal est bien meilleure que celle du Mavic Mini d’après nos tests.
Utilisation et pilotage du drone
L’application DJI Fly
Le Mavic Air 2 utilise l’application DJI Fly, introduite avec le Mavic Mini l’année dernière. Si vous faites une mise à jour depuis le Mavic Air de première génération, vous trouverez son interface assez similaire à l’ancienne application DJI Go. Elle est disponible pour les plateformes Android et iOS ; nous avons testé le drone avec un iPhone X équipé de l’application DJI Fly.

L’application affiche le retour vidéo comme sur tous les autres modèles. La vue est interchangeable avec une carte Google Maps de la zone dans laquelle vous volez en tapant sur l’écran. Les commandes à l’écran permettent d’alterner entre les différents réglages de l’appareil photo et les différents modes de vol.
Vous pouvez vous plonger dans le menu pour régler d’autres paramètres additionnels : vous pouvez remplacer les unités impériales par des unités métriques, ajouter une grille de cadrage à l’écran de la caméra, ou mettre en place une géofence virtuelle pour maintenir votre drone à une distance donnée.
L’application permet également de gérer les modes de prise de vue automatisés et les fonctions de suivi. Le Mavic Air 2 suivra automatiquement un sujet identifié. Il n’est pas conçu pour un vol purement autonome, et vous devrez donc toujours prendre les commandes. Il existe une nouvelle option de suivi, Spotlight, qui maintient la caméra sur un sujet pendant que vous pilotez le drone manuellement.

Le système de détection et d’évitement d’obstacles (APAS) fonctionne très bien. Nous avons testé le vol en forêt et essayé de voir si celui-ci pouvait éviter les arbres, et l’Air 2 a automatiquement changé de trajectoire pour les contourner. Il détecte aussi les personnes d’après nos tests ce qui ajoute une couche de sécurité supplémentaire. Attention, ce mode de vol doit être sélectionné et activé !

Les modes de vol Spotlight automatisés introduits sur le Mavic Air 1 sont présents sur la deuxième version. Vous obtenez différents types de modes automatisés, comme une fonction Boomerang qui vole autour de votre sujet dans un arc en expansion, avant de revenir à la vue originale. Il existe également un mode Orbite, qui peut être combiné à la poursuite pour contourner des sujets en mouvement. L’Air 2 n’a pas de capteurs d’obstacles sur les côtés comme le Mavic 2 Pro, vous devrez donc faire attention en l’utilisant.
L’application permet également de mettre à jour le micrologiciel du drone, de consulter les journaux de vol et de transférer des données du drone vers votre appareil. L’Air dispose de 8 Go de stockage interne – assez pour contenir environ 15 minutes de séquences 4K – et d’un emplacement microSDXC.
La vidéo est automatiquement mise en mémoire tampon sur votre téléphone à 1080p, mais vous devrez transférer des vidéos en 4K par Wi-Fi si vous voulez faire du montage 4K sur votre ordinateur.
L’édition dans l’application est une option. Il existe des modèles entièrement automatisés, ainsi qu’une interface de calendrier pour les éditeurs plus compétents. La résolution de sortie est cependant limitée à 1080p. Si vous voulez éditer sur votre téléphone ou votre tablette vous devrez utiliser une autre application.
Vous avez également accès à vos journaux de bord dans l’application. Les journaux de bord vous permettent de rejouer les vols et indiquent la position du drone, sa vitesse, son altitude et l’autonomie de sa batterie. Vous pouvez le lire en temps réel, à double vitesse, ou parcourir le vol de la même manière que vous le feriez en avançant la lecture dans une vidéo.
Qualité du signal
Ocusync 2.0 à la rescousse !
Un des grands problèmes avec le Mavic Air original était la piètre qualité du signal en vol qui affectait négativement l’expérience et la distance maximale de vol. Le signal était par ailleurs vraiment sensible aux interférences provoquées par les réseaux wifi environnants ce qui posait de nombreux problèmes en milieu semi-urbain.
Le Mavic Air 2 utilise la technologie Ocusync 2.0, qui fonctionne sur les bandes 2,4 GHz et 5,8 GHz et qui fait toute la différence en matière de qualité du signal. Cette technologie développée par la marque Chinoise, permet de transmettre des vidéos sans aucun problème sur une distance maximale de 6-8kms sans aucune interférences. Comme toujours, il vous faudra avoir une ligne de vue directe entre le drone et le contrôleur.
Autonomie en vol
Une nette augmentation de l’autonomie en vol
Selon DJI, le temps de vol du Air 2 devrait être de 34 minutes en mouvement, ou de 33 minutes en vol stationnaire. Il s’agit d’une autonomie en vol incroyable qui montre que la firme chinoise a fait de gros progrès dans ce domaine sur les dernier modèles commercialisés.
Une plus grande autonomie offre un confort supplémentaire lors des vols. C’était l’un des gros points faibles du Mavic Air de première génération !
Nous avons fait des essais en montagne, à une altitude d’environ 1 500 m, et nous avons pu obtenir 29-30 minutes de temps de vol avec le Air 2, sans trop forcer sur les sticks. Le temps de vol est généralement plus court à haute altitude, donc nous sommes satisfaits de ce résultat. Le rechargement de la batterie prend environ deux heures d’après nos tests.

Caméra embarquée
Caméra de qualité Quad Bayer
La qualité d’un drone avec caméra dépend en grande partie de la qualité de son capteur photo et vidéo. Pour l’Air 2, DJI a apporté quelques modifications notables, en remplaçant l’appareil photo 12MP de l’Air 1 par un nouvel appareil capable de prendre des photos d’une résolution de 48MP au format DNG ou JPG. Le capteur est plus gros que celui du Mavic Mini mais bien plus petit et limité que le capteur 1 pouce de la caméra Hasselblad qui équipe les Mavic Pro 2.

La capacité de double résolution provient d’une conception de capteur Quad Bayer. Sa surface n’est pas beaucoup plus grande que celle d’un capteur de smartphone standard, donc ses pixels sont physiquement plus petits. Cela permet une amélioration palpable des détails, lors des prises de vue à 48MP mais tend à générer un peu plus de grain.
Nous avons pris un certain nombre de photos en mode 48MP et 12MP, et même si vous pouvez certainement voir un peu plus de détails lorsque vous zoomez sur une photo haute résolution, la différence n’est pas vraiment notable d’après nous.
Le capteur a quelques inconvénients comme un grain plus visible et des fichiers de taille relativement excessive (les fichiers bruts font environ 100 Mo chacun à 48 Mpx, contre environ 25 Mo à 12 Mpx). Si vous ne faites pas de prises de vue en mode Raw, le mode 48MP ne présente que peu d’intérêt selon nous.
Il existe également des modes de prise de vue automatiques, appelés SmartPhoto, disponibles à 12MP que vous n’obtenez pas à 48MP. Si vous prévoyez d’utiliser le drone en mode automatique, vous pouvez en profiter pour obtenir de meilleurs résultats. Il utilise la détection de scène pour optimiser les réglages de la caméra, y compris les modes pour les environnements à faible luminosité et HDR.
Globalement, l’application ne vous donne pas beaucoup d’autres possibilités de contrôle sur les réglages caméra. Il n’y a pas de profils de couleur en noir et blanc, sépia ou similaire disponibles. Vous pouvez certainement filtrer les JPG avant de les poster sur Instagram, mais pensez à activer la fonction de capture brute (Raw/DNG) si vous souhaitez modifier vos photos en post.
La qualité des images capturées est certainement meilleure avec l’Air 2 que celles de son prédécesseur. Le nouveau capteur d’images, équipé d’un objectif avec un champ de vision de 24 mm (équivalent plein cadre) et une ouverture fixe de f/2,8, constituent une amélioration notable.
Cela dit, ce n’est pas le meilleur appareil photo disponible actuellement sur le marché ; nous continuons à donner la préférence à l’appareil photo à capteur de 1 pouce du Mavic 2 Pro, qui un ton au-dessus. Les images du Mavic 2 Pro sont plus réalistes et montrent plus de détail et de profondeur. Une distance focale plus longue et la science de la gestion des couleurs made in Hasselblad font la différence sur le rendu final des prises de vue.
DJI limite ici volontairement la qualité du capteur utilisé sur le Air 2 pour ne pas faire de l’ombre au Mavic pro 2 !
Performances Vidéo
Une vidéo fluide et stable
La caméra de l’Air 2 permet bien entendu de réaliser des vidéos aériennes. Elle prend en charge une résolution UHD 4K jusqu’à 60 images par seconde. La qualité est excellente, grâce à un objectif de qualité, une excellente stabilisation de la nacelle et un taux de compression de 120 Mbps. Vous pouvez réduire la résolution à 2,7K si vous le souhaitez, et il existe également une option pour filmer en 1080p.
Lors d’un enregistrement en 1080p, vous pouvez augmenter la vitesse de défilement des images jusqu’à 240 images par seconde pour une lecture au ralenti et une accélération de la vitesse qui ravira les amateurs de plans sportifs !
Comme pour les images, vous n’avez pas beaucoup d’options de réglages des couleurs de disponibles. Vous n’avez le choix qu’entre l’aspect standard ou l’aspect D-Cinelike plat, dont les couleurs doivent être corrigées en post. Les options de couleurs vives, de noir et blanc et autres options similaires ne sont pas disponibles, ce qui ne devrait pas poser trop de problèmes à ceux qui retravaillent leurs vidéos en post.
Il existe également une option HDR pour la vidéo, utilisable jusqu’à 30 images par seconde. Le mode HDR intégré à la caméra permet de préserver les détails, tant dans les hautes lumières que dans les ombres.
L’ouverture étant fixe, vous devrez utiliser des filtres ND pour couper la lumière entrante les jours de forte luminosité si vous voulez conserver les réglages d’obturation traditionnels. DJI inclut un kit de filtres dans son offre Fly More. Vous pouvez également utiliser des filtres fournis par les plus gros fabricants tels Polarpro !
Les mode time-lapse et hyperlapse sont également pris en charge. Ils sont disponibles en 1080p seulement, mais DJI prévoit d’ajouter le support pour la sortie 8K avec une mise à jour du firmware à venir.
Conclusion du test
Notation et mot de la fin
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Les fonctions d’imagerie et de vidéo sont de premier ordre, ce qui est surprenant pour un drone avec caméra de ce prix. Pour obtenir des résultats nettement meilleurs, il faut passer à un modèle équipé d’un capteur d’un pouce ou d’objectifs interchangeables. Le Mavic 2 Pro reste notre premier choix pour les professionnels et les amateurs de photo et vidéo les plus sérieux, mais il est deux fois plus cher que l’Air 2, et tout le monde ne dispose pas d’un budget pro.
Pour la plupart des utilisateurs occasionnels, le Mavic Air 2 offre une excellente valeur ajoutée. Il vous permettra d’éviter les légers problèmes de connectivité et de résistance au vent que nous avons pu rencontrer avec le Mavic Mini, et dispose d’un appareil photo beaucoup plus performant que le Mini.
Il y a des gens qui pourraient être réticents à l’achat d’un drone DJI, pour toutes sortes de raisons, auquel cas le Autel EVO et le Parrot Anafi sont de bonnes alternatives. L’EVO possède un écran intégré dans sa télécommande, ce qui vous évite de connecter votre smartphone pour le vol, et l’Anafi est quasiment deux fois moins cher et offre un système de recharge USB pour sa batterie – ce que vous n’obtenez pas avec un drone Mavic.
Vous pouvez protéger votre achat en vous procurant une assurance protection drone supplémentaire lors de votre commande !